Bornes électriques... Racket sur des communes des Deux-Sévriennes.

Publié le par Collectif Saint-Pardoux Citoyen

Mais qu'elle ne fut pas notre surprise de découvrir à l'ordre du jour du 21 Mai 2014, la proposition d'une délibération sur la mise en place de bornes électriques sur la commune de Saint-Pardoux pour le développement de la voiture électrique ou hybride appuyé par le "nucléaire".

Le SIEDS a inondé le département de courriers (reçu le 20 Février 2014, en pièce jointe un modèle de délibération) adressé aux collectivités (il n'y a qu'à lire les comptes-rendus municipaux des communes dans les journaux qui ont été "obligés" de prendre une délibération pour cela à cette période) pour comprendre que nous sommes fasse à une campagne promotionnelle et de lobbying.

Ce sont des manœuvres déloyales dignes de véritables escroqueries :

- réponse urgente (sous-entendu les plus rapides seront servis) de passer à côté de financements (subventionnée à 80% !!!)

- menace de s’adresser à une commune voisine en cas de refus (ce qui nous a été répondu par le SIEDS).

- une « délibération-type » toute rédigée est adressée aux communes

Nos représentants élus à la commune, ont pris contact auprès du SIEDS ( surpris de notre intérêt de demande informations complémentaires, il a fallu 48h pour que nous soyons rappelé pour répondre à nos questions)...

Une nébuleuse d'intérêts peu pertinents pour les communes:
Les communes volontaires vont en réalité être piégées : la délibération-type diffusée prévoit des autorisations d’occupation du domaine public, une participation financière aux travaux d’installation, plus une autre participation financière (de 2100 € HT), des coûts de maintenance et d’exploitation de 180 € par an et des abonnements de 15€ par mois.

Puis après avoir dépensé de l’argent pour l’installation de bornes de recharge, les communes seront sollicitées dans un avenir proche pour acheter elles-mêmes (pour les services municipaux) les voitures électriques qui manqueront inévitablement à l’appel (les ventes de voitures électriques aux personnes restent totalement marginales).

L'ADEME a réalisé une étude entre 2011 et 2012, qui remet en cause l'empreinte écologique du véhicule électrique, en réalité, la voiture électrique pollue autant que la voiture thermique et elle ne fait même pas mieux pour les émissions de co2.

La "solution de mobilité" offerte par le véhicule électrique ne tient pas la route. Selon le scénario de base de l’ADEME, une voiture électrique est un véhicule urbain (compte-tenu de l’autonomie limitée des batteries), qui roule 150 000 km en 10 ans de vie, soit 40 km par jour parcourus en voiture en ville, donc en milieu rural ou péri-urbain (et le temps de charge nécessaire)... autant dire sans grand intérêt. Ce n’est pas un usage efficace et cela relève en soi du gaspillage. La vraie solution existe : la valorisation des transports en commun, du co-voiturage et les circulations actives (cyclable).

Ils permettent, sans innovation technologique majeure, sans prise de risque sur l’environnement et la santé, de réduire les impacts de nos déplacements...

Nos représentants élus, ont jugé pertinent de refuser cette offre par délibération, lors du Conseil Municipal du 28 Mai 2014.

Bornes électriques... Racket sur des communes des Deux-Sévriennes.
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